La commission des affaires sociales, de la santé et de la famille de la COCOF a voté 20 recommandations à l’unanimité pour lutter contre le non-recours aux droits sociaux, le 23 février dernier. Pour Latifa Aït-Baala (MR), il s’agit d’un bon début, mais il faut aller plus loin.

Une nouvelle proposition axée sur les jeunes et les indépendants

Le 23 février dernier, la commission des affaires sociales, de la santé et de la famille de la COCOF clôturait ses travaux sur la problématique du non-recours aux droits sociaux. En effet, suite au Jeudi de l’Hémicycle consacré à ce thème, le Président de la commission David Weytsman a lancé un cycle d’auditions d’acteurs de terrain. Celles-ci se sont conclues par le vote à l’unanimité de 20 recommandations.

Pour la Députée Latifa Aït-Baala : « ces 20 recommandations sont un excellent début. Cependant, nous nous devons d’aller plus loin si nous voulons réellement endiguer ce problème majeur. C’est pourquoi je rédige actuellement une Proposition de Résolution avec mon collègue David Weytsman, axée davantage sur les nouveaux publics cibles que sont principalement les jeunes et les indépendants ».

Éviter la précarisation

La question du non-recours aux droits sociaux ou non-accès aux droits sociaux amène souvent un phénomène de précarisation. Elle touche au droit à l’emploi et au chômage, à la formation, au logement, à la santé et à un revenu minimal.

Être en situation de sous-protection sociale ne signifie pas automatiquement qu’une personne subit la pauvreté et la précarité. Cependant, il est fréquent qu’une trajectoire individuelle devienne précarisante, dans le cas où une situation de sous-protection est prolongée.

Il a d’ailleurs été souligné par l’Observatoire de la Santé et du Social de Bruxelles qu’il existe quatre grandes problématiques à résoudre : la non connaissance, la non-demande, la non-réception ainsi que la non-proposition de ses droits.