Ce dimanche 4 mai, la terreur s’est abattue sur Molenbeek. Des hooligans, venus de Bruges, ont envahi le quartier Maritime et ont plongé les habitants dans une vague de violences brutales, sauvages et gratuites.
Des passants ont été agressés, des commerces saccagés, des vitrines fracassées, des riverains choqués, reclus chez eux. Plusieurs personnes ont été blessées, dont une grièvement.

Et pourtant, cette attaque n’avait rien d’imprévisible. Le déplacement de ces groupes violents était annoncé. Les risques étaient connus. Tout indiquait la nécessité d’agir. Mais la majorité est restée passive. Aucun arrêté n’a été pris pour interdire ce rassemblement à risque. Aucune présence policière suffisante n’a été déployée. Et l’intervention, quand elle a eu lieu, est arrivée trop tard.

Comment ces individus ont-ils pu atteindre sans entrave le quartier Maritime ? Pourquoi aucune mesure préventive n’a-t-elle été mise en place ? Où était la coordination avec les autres communes et la zone de police ? Et après les incidents ? Quelques vidéos postées sur les réseaux, des déclarations de circonstance, et des tentatives de détourner la responsabilité vers d’autres niveaux de pouvoir. Mais la sécurité à Molenbeek est une compétence communale. Et le 4 mai, c’est la majorité locale qui a failli. Elle a failli dans l’anticipation, dans la prévention, dans la présence sur le terrain.

Le MR-VLD dénonce un double échec : un échec de gestion et un échec politique. Pendant que les habitants subissaient la violence, la majorité a brillé par son absence. Les habitants de Molenbeek ont droit à la même sécurité que dans toutes les autres communes. Ils méritent une autorité qui protège, qui anticipe, qui agit. Pas une majorité absente avant, muette pendant, et dans la justification après. Le MR-VLD exige des réponses précises, des décisions immédiates et des responsabilités clairement assumées.

Gloria García Fernandez
Cheffe de file MR-VLD