En séance plénière du Parlement bruxellois, ce vendredi 28 novembre 2025, la revalorisation salariale des aide-ménagères s’est imposée comme le sujet central des débats, un enjeu prioritaire pour le MR. Face aux fausses promesses de certains, les libéraux ont défendu une solution durable et financièrement soutenable, garantissant structurellement cette revalorisation en Région bruxelloise.
Le MR rappelle son engagement constant envers les aide-ménagères bruxelloises. « Tout travail mérite salaire. Et les 28 000 aide-ménagères bruxelloises, dont nous connaissons le courage et la pénibilité du métier, méritent une revalorisation digne de ce nom », souligne Clémentine Barzin, cheffe de groupe MR. Comme en Wallonie et en Flandre, ces travailleuses doivent pouvoir bénéficier de la revalorisation salariale de 0,77 € par heure. Le MR veut que Bruxelles ne reste pas à la traîne.
Une solution bancale sans vision à long terme
Les deux textes présentés par Défi et le PS reposent sur une prime induisant une dépense supplémentaire de 13,5 millions d’euros en 2025, hors du cadre des douzièmes provisoires et sans compensation !
À cela s’ajoute une série de questions soulevées par le MR mais restées sans réponse telles que le montant net dans la poche des aide-ménagères d’une prime soumise à l’impôt, l’inégalité entre les aide-ménagères sous contrat actuellement et celles ayant arrêté, qui ne bénéficieraient pas de la prime… mais également l’absence d’écoute du secteur des titres-services.
Le MR refuse les fausses promesses pour 2025
« Le secteur des aide-ménagères a besoin d’un signal fort ! Nous voulons une solution pérenne pour revaloriser le salaire des travailleuses et des travailleurs, pas un one shot en inventant de l’argent que Bruxelles n’a plus ! » rappelle Clémentine Barzin.
C’est pourquoi le MR s’est abstenu sur la modification du budget 2025.
De leur côté, les libéraux ont choisi de présenter une solution structurelle, équilibrée et soutenable dès janvier 2026 par une proposition d’ordonnance visant à :
- Augmenter le prix du titre-service de 0,77 €
Montant directement lié à l’augmentation horaire des aide-ménagères, ce qui implique les utilisateurs dans l’amélioration de la rémunération.
- Supprimer le plafond des frais administratifs (0,30 €)
Une modernisation attendue par les entreprises pour absorber les coûts non couverts et stabiliser durablement le secteur.
- Ajuster la déductibilité fiscale de 15 % à 10 %
Une mesure raisonnable générant environ 6 millions d’euros par an, maintenant un avantage fiscal tout en soutenant l’équilibre du système.
Cette proposition sera examinée ce mercredi 3 décembre en commission des affaires économiques et de l’emploi du Parlement bruxellois.
