La Ville de Bruxelles perd en attractivité. David Weytsman et Geoffroy Coomans avancent plusieurs propositions. Les deux libéraux pointent du doigt la Ville de Bruxelles concernant l’économie, l’emploi, la propreté publique et la gestion des grands projets.
L’économie est une priorité
Pour David Weytsman, la priorité absolue doit être l’économie. Selon lui, l’échevin du Commerce Fabian Maingain (DéFI) « ne comprend pas les soucis des commerçants » et la nécessité d’aider tous les commerces en difficulté de manière ciblée en fonction du chiffre d’affaires. Les appels à projet et les bons-cadeaux octroyés aux clients sous forme de réduction nécessitent des efforts administratifs de leur part dont ils se passeraient bien.
Un citymarketing pour relancer l’emploi des jeunes
Tout d’abord, les deux libéraux proposent un city marketing. Cet endroit servirait d’outils marketing pour relancer l’emploi des jeunes dans les quartiers entre autres des Marolles, Anneessens et Laeken.
Dans ces endroits, avant la crise, le chômage atteignait jusqu’à 40%. Des études prouvent qu’il augmentera dans les deux prochaines années. Dès lors, il est primordial de se concentrer sur ce point. « Les jeunes qui vivent connaissent plus Actiris pour les contrôles que Bruxelles Formation faute de maisons de l’emploi« .
Pour inverser cette tendance, il faut supprimer les taxes économiques, soutenir les investissements privés et attirer des incubateurs.
Une trop faible consultation de la Ville
Le mot « participation » se retrouve 47 fois dans l’accord. Toutefois, les comités de quartier se plaignent d’une trop faible consultation par la Ville, notamment en matière de propreté publique. La Ville de Bruxelles est sale mais l’information ne remonte pas. Les comités de propreté ont également été supprimés.
En outre, le budget est monopolisé à 94% par la composante PS du collège. Il y a un déséquilibre criant entre les familles politiques.
Une gestion hasardeuse des grands projets
Enfin, ils reprochent une gestion hasardeuse de plusieurs grands projets. Il s’agit notamment de la fusion d’hôpitaux sans l’aval des conseil médicaux, le Bois de la Cambre, le projet de rénovation de la Bourse dont le coût dérape ou encore du futur commissariat central.
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