David Leisterh propose une réforme de la Belgique. Cette dernière sera un compromis entre régionalistes et communautaristes. Il souhaite transférer les matières personnalisables aux Régions.
Un Bruxelles en perte de vitesse
Pour le libéral, il y a beaucoup trop de mandataires politiques en Région bruxelloise. 89 députés pour gérer Bruxelles, c’est trop lourd. Les administrations régionales sont également trop lourdes et parfois redondantes. On se pose parfois la question de leur utilité et de leur efficacité. La Région bruxelloise a créé des structures couche sur couche, rajoute de la graisse quand ça fonctionne moins bien. Sauf qu’il y a désormais plus de graisse que de rouages.
Ensuite, Bruxelles a besoin d’une personne qui l’incarne. « Une personne qui a de la gueule et qui a les épaules suffisantes pour la défendre, notamment concernant un plan de relance ».
Enfin, Bruxelles a développé ces derniers temps, une stratégie pour faire en sorte que les Wallons et les Flamands ne se sentent plus accueillis à Bruxelles. Ces derniers n’ont plus envie de venir dans la capitale. Pire que cela, la jeunesse et les talents bruxellois quittent la Région.
Un exode de la classe moyenne et des talents
On observe, à Bruxelles, un exode de la classe moyenne et des entreprises. L’an dernier, 3.000 entreprises ont quitté la capitale. Ces départs affaiblissent le positionnement politique et institutionnel de Bruxelles.
Un Bruxelles crédible
Pour régler ces problèmes, le Président du MR Bruxelles propose de redonner de la crédibilité à la Région bruxelloise. Pour ce faire, David Leisterh veut transférer les matières personnalisables aux Régions pour avoir une cohérence dans les politiques menées (santé, etc.). La Communauté française garde l’enseignement et la culture. Le Gouvernement serait composé de Wallons et Bruxellois. La Ministre-Président serait, à tour de rôle, entre une personne bruxelloise et wallonne.