Nathalie Gilson, David Weytsman et Nicolas Janssen veulent que Régions et Fédéral renforcent leur lien. En effet, le Plan Taxi instauré par le Gouvernement bruxellois va impacter directement le reste du pays.
Des enjeux trop importants
Les enjeux sont trop importants pour que Bruxelles continue à travailler seule dans son coin en faisant fi de la réalité de terrain en Wallonie, en Flandre ou à Bruxelles. Au moment où l’objectif est d’atteindre 80 % de taux d’emploi, le plan taxi mis sur la table par le gouvernement bruxellois va empêcher des centaines, voire des milliers de chauffeurs d’exercer cette activité. En effet, les LVC sont une opportunité pour certains travailleurs, puisque 20 % des chauffeurs bruxellois Uber étaient précédemment inactifs.
Il y a une atteinte à la liberté d’entreprendre. La nouvelle donne technologique permet aux citoyens de créer davantage de richesse en entreprenant. D’après le Syndicat Neutre pour Indépendants (SNI), le nombre de jeunes indépendants a augmenté de plus de 26 % ces 10 dernières années. Notre rôle est de continuer à encourager le mouvement.
Des critiques de l’Europe
Nathalie Gilson a déposé un texte au parlement fédéral en novembre 2021. Ce texte demande « d’entamer une discussion avec les Régions afin de développer une vision commune et cohérente à tous les niveaux de pouvoir permettant la création et le déploiement d’entreprises relevant du secteur technologique », ce qui manque à la Belgique à en croire les critiques de la Commission européenne… Et une proposition qui trouve une application très concrète dans ce dossier.
Un autre point important est l’image désastreuse que donne la Belgique aux opérateurs internationaux qui souhaiteraient investir chez nous.
La Wallonie concernée
La Wallonie est également concernée. « Le secteur des taxis est règlementé par le décret du 18 octobre 2007 », explique Nicolas Janssen. « Il ne permet pas à des sociétés comme Uber d’exercer en Wallonie. L’article 19, 9º de ce décret spécifie que « les services de location avec chauffeur ne peuvent porter aucun signe extérieur ou intérieur, des voyants lumineux, des taximètres, des mentions et faire usage de la radiotéléphonie mobile ».
Retrouvez l’article complet ICI.