Good Move a manqué de concertation, c’est indéniable. Trop de problèmes rencontrés sont le fruit d’un manque de dialogue avec les riverains et les commerces locaux. C’est pourquoi, avec Anne-Charlotte d’Ursel, nous souhaitons que les élus libéraux déposent des motions dans les communes afin d’organiser des consultations qui visent à toucher au moins 50% de la population des quartiers concernés.
Nous déposerons dans les différentes communes concernées par les projets de plans de circulation liés à Good Move des motions visant l’organisation de consultations d’au moins 50% de la population des quartiers concernés.
« Concrètement, 50% des personnes concernées par le réaménagement devront être consultées et 50% des votants devront soutenir le projet, faute de quoi il conviendra de l’amender« , ont indiqué le président de la régionale du MR David Leisterh, et la présidente de la commission de la Mobilité du parlement bruxellois, Anne-Charlotte d’Ursel. Déplorant que, dans plusieurs quartiers, les aménagements en matière de mobilité avaient été opérés à la hussarde, selon eux à l’instigation des écologistes, les deux mandataires libéraux ont affirmé que le Mouvement Réformateur Bruxellois soutenait une « évolution de la mobilité, pour améliorer la qualité de l’air, pacifier les quartiers, embellir la ville et soutenir les commerces« .
Les élus du MR défendent des aménagements pour tenir compte de ces différentes préoccupations et ne sont pas les défenseurs du « tout à la bagnole ». Le MR Bruxelles déposera des motions dans les différentes communes concernées, pour poser un cadre objectif à la concertation. En cas d’adoption, 50% des personnes concernées par le réaménagement devront être consultées et 50% des votants devront soutenir le projet, faute de quoi il conviendra de l’amender.
La députée Anne-Charlotte d’Ursel, présidente de la Commission Mobilité au Parlement bruxellois a par ailleurs demandé avec force la création de la charte de la participation citoyenne inscrite dans Good Move comme préalable pour baliser la coconstruction des projets de mobilité et de réaménagement de l’espace public.