Rejet de la proposition du MR visant à clarifier la législation en matière d’interdiction du port de signes convictionnels ostentatoires dans la fonction publique bruxelloise : « Une occasion manquée de rappeler nos principes fondamentaux d’égalité de traitement et de neutralité de l’État, des conditions indispensables au vivre-ensemble »
Ce vendredi 25 novembre 2022, le MR a regretté le rejet de sa proposition d’ordonnance visant à clarifier l’obligation de neutralité de l’État, de la fonction publique et donc de ses agents, un principe pourtant reconnu dans le droit positif.
« La non-confirmation des principes de neutralité de l’État et d’égalité de traitement entre les citoyens est une atteinte à l’encontre de nos principes démocratiques fondamentaux de séparation entre l’État et les religions ou toute autre conviction personnelle. Plus une société est multiple et diverse, plus le besoin de neutralité de l’État est prégnant. Lorsque l’État perd son rôle d’organisateur neutre et impartial de l’exercice des diverses convictions politiques, philosophiques, religions, cultes et croyances, on met en danger la coexistence pacifique des individus et l’on fissure le vivre-ensemble. » a rappelé lors de son intervention la Députée Viviane Teitelbaum (MR).
Le MR regrette le manque de soutien politique au sein de la majorité aux principes de neutralité et d’impartialité en particulier le groupe Défi qui n’a exprimé qu’un très faible soutien au sein de leur groupe. David Leisterh, Chef de Groupe du MR bruxellois, rappelle que « assurer le fonctionnement de l’État de manière neutre et impartiale garantit les libertés individuelles et les convictions philosophiques, politiques et religieuses de chaque citoyen et citoyenne ».