« Dès l’an prochain, nous nous retrouverons dans une situation que nous craignions : il n’y aura pas de semaine de congé en commun entre la Flandre et les enfants de la Fédération Wallonie-Bruxelles », lance David Leisterh pour La Libre Belgique.
Des changements, mais seulement dès 2024-2025
“Je tiens à souligner qu’il s’agit d’une bonne réforme dans l’intérêt de l’enfant , nuance David Leisterh. Toutefois, il existe des spécificités bruxelloises qui doivent être prises en compte. C’est la raison pour laquelle nous avons plaidé, au niveau bruxellois à l’époque, pour qu’il y ait un parallélisme de la réforme avec la Flandre . Je regrette que la Flandre n’ait pas suivi. Je regrette aussi que la réforme de la ministre de l’Enseignement obligatoire n’ait pas intégré cette demande. ”
La demande de modification du calendrier porte en outre sur l’année scolaire 2024-2025, et non sur l’an prochain. “ Un changement décrétal pour ne pas se retrouver dans la situation qu’on va connaître en 2024 aurait dû s’opérer. Mais je comprends qu’il n’y a pas de majorité pour ce faire , constate David Leisterh. Par contre, pour les années suivantes, le calendrier se précisera par arrêté. Dans ce cadre, nous demandons à la ministre Désir de garantir des semaines de congé en commun entre les communautés, pour chaque semestre. Ce sera techniquement possible pour 2024-2025 et 2025-2026 et nous demandons que ce soit bien le cas.”
L’année 2026-2027 s’annonce, elle, encore plus problématique puisque le décret, en l’état, ne permet pas de faire coller la moindre semaine de congé entre communautés. Caroline Désir table sur le fait que, d’ici là, la Flandre aura emboîté le pas aux francophones. “ Si ce n’est pas le cas, nous ferons de la modification du calendrier une condition du MR dans l’accord du futur gouvernement” , prévient David Leisterh.