Nous serons toutes et tous confrontés à un moment donné de notre vie à une déficience visuelle. Cependant, cela ne touchera pas tout le monde de la même manière, ni avec les mêmes conséquences. Pour certaines personnes, cela sera tôt dans le cours de la vie tandis que pour d’autres, cela sera après 65 ans. Et pour la prise en charge de l’aide y afférente, cela peut faire toute la différence !
Les pathologies visuelles sont multiples. Heureusement, il existe une multitude d’adaptations techniques qui peuvent être mises en place pour rendre à ces personnes déficientes visuelles une certaine autonomie : vidéo-loupe, scanner vocal autonome, barrette braille, etc. Ces technologies ont un coût important.
Les Députés bruxellois Aurélie Czekalski et David Weystman ont défendu un texte qui demande d’étudier la possibilité de supprimer les différences qui existent dans les interventions des pouvoirs publics selon que la personne est reconnue avant ou après l’âge de 65 ans, en mettant en priorité l’accès aux aides individuelles. Le focus doit être mis sur les besoins spécifiques du handicap des personnes âgées.
Tout doit être mis en œuvre pour une société plus inclusive et respectueuse des personnes déficientes visuelles. Ces personnes doivent pouvoir jouir des mêmes libertés fondamentales que chacun d’entre nous et vivre/travailler en toute autonomie.
Prochaine étape : le vote en séance plénière au Parlement bruxellois
Cette proposition est le fruit de nos expériences personnelles et familiales. Elle fait suite aussi suite à nos nombreuses visites de terrains effectuées dans le cadre de notre travail parlementaire et des rencontres avec des personnes touchées par une déficience visuelle.