« Mais le gouvernement bruxellois n’a pas suivi d’effet cette recommandation. Si la majorité des usagers de la Stib connaît le principe qui veut que leur liberté s’arrête là où commence celle des autres, certains ne semblent pas encore conscients que l’utilisation d’un haut-parleur peut représenter une véritable gêne pour les personnes qui les entourent. Je suis stupéfaite par le nombre de personnes qui adoptent un tel comportement », a commenté Anne-Charlotte d’Ursel, dans un communiqué.
Pour David Weytsman, cette proposition n’est pas anodine. De nombreuses études démontrent les effets néfastes des nuisances sonores sur la santé. On parle assez peu des nuisances sonores au sein même des bus, trams et en particulier des métros. Pourtant, leurs utilisateurs passent souvent près de 2 h par jour dans les stations et véhicules qui jalonnent leur parcours. Un niveau de bruit incommodant représente alors non seulement une gêne mais cela a potentiellement aussi des conséquences sur l’audition comme sur la santé en général.