Depuis le 1er août et l’annonce d’un accord entre francophones, nous attendions la formation d’une coalition du côté néerlandophone.
Le 28 novembre, la formatrice flamande annonçait un accord pour une majorité néerlandophone, et nous pensions arriver au bout du tunnel.
Après 6 mois d’intenses tractations, la formatrice NL a pris sur elle, avec son parti, et propose une coalition Groen-NVA-VLD-Vooruit.
Le VLD, notre parti frère, a accepté de se « sacrifier » en prenant le poste de Commissaire.
Le CDV a toujours été très clair : pas de montée dans le gouvernement à l’attelage similaire du précédent (donc pas sans la NVA) et avec un rôle d’exécutif.
La notes tant décriée était une base de travail entre néerlandophones mais, comme expliquée par Elke Van den Brandt, les textes soumis à la négociation auraient été écrits par le formateur.
Alors que les écologistes et les libéraux ont dépassé les clivages et accepté des compromis pour Bruxelles, je prends acte aujourd’hui, par voie de presse, de la décision unilatérale du PS d’arrêter sa participation aux négociations.
De mon côté, je n’abandonne pas Bruxelles. Encore moins en temps de tempête.
C’est dans ce cadre que je lance un appel clair à la responsabilité de tous. L’enjeu est trop grand. Les Bruxellois ne pourraient comprendre que des chamailleries politiciennes empêchent le redéploiement bruxellois.