Aujourd’hui, à la demande du groupe MR au Parlement bruxellois et de sa cheffe de groupe, Clémentine Barzin, se tenait un large débat sur l’insécurité à Bruxelles.

Bruxelles est aujourd’hui confrontée à une montée inquiétante de l’insécurité, tant dans l’espace public que dans ses infrastructures essentielles comme les transports en commun. Ces derniers jours, la capitale a été marquée par une vague de fusillades liées au narcotrafic et une recrudescence alarmante des agressions dans les transports bruxellois. Face à cette situation inacceptable, les députés Amin El Boujdaini et Aline Godfrin ont interpellé le Gouvernement bruxellois pour exiger des mesures concrètes et immédiates afin de garantir la sécurité des citoyens.

Lors de son intervention, Amin El Boujdaini a souligné la gravité des fusillades survenues à Anderlecht et Saint-Josse, qui s’inscrivent dans une guerre des territoires entre trafiquants de drogue. Une insécurité banalisée où les habitants, habitués à entendre les coups de feu, ne cherchent même plus à se mettre à l’abri. Le député a exigé des explications claires sur la rapidité d’intervention des services de police et de secours, ainsi que sur l’efficacité des dispositifs régionaux en place, notamment le Centre Régional de Crise (CORES) et le rôle du Gold Commander. Il est urgent d’améliorer la coordination entre les services de police locale et fédérale pour assurer une réponse rapide et adaptée à cette menace croissante.

De son côté, Aline Godfrin a mis en lumière une autre forme d’insécurité qui gangrène Bruxelles : celle qui touche les transports en commun. Agressions homophobes, harcèlement sexiste, vols, consommation de drogues dures dans les stations : la députée a dénoncé un climat anxiogène devenu insupportable pour les usagers et les agents de la STIB. Elle a rappelé que les femmes sont les premières victimes de cette insécurité, avec un usage des transports qui chute drastiquement en soirée. Malgré des résolutions votées au Parlement bruxellois à l’initiative du MR, la situation ne cesse de se détériorer. Les dispositifs annoncés, comme l’engagement de 40 nouveaux agents de sécurité, restent insuffisants tant que des mesures fermes et globales ne sont pas prises.

Clémentine Barzin explique : « Ces problèmes sécuritaires ne sont pas seulement une menace pour les citoyens, mais aussi un obstacle à la mobilité et au dynamisme économique de la Région. La peur de prendre le métro ou de circuler en ville nuit directement à l’attractivité de Bruxelles et à la qualité de vie de ses habitants. Face à ce constat, le MR réclame une réévaluation des priorités sécuritaires et une intensification des efforts contre le narcotrafic, la criminalité dans les transports et le sentiment d’impunité qui gangrène la capitale. »

Il est temps d’agir avec détermination. Bruxelles ne peut se résigner à être une ville où les fusillades deviennent une habitude et où les citoyens doivent choisir entre leur sécurité et leur liberté de mouvement. Le MR appelle le Gouvernement bruxellois à prendre ses responsabilités et à mettre en place un plan d’action ambitieux et efficace pour restaurer la sécurité dans les rues et les transports publics. Le MR y reviendra lors de la prochaine plénière avec une motion reprenant les propositions concrètes du MR pour améliorer la sécurité a Bruxelles.