En cette Journée internationale de la santé, nous réaffirmons notre engagement : une Région plus humaine, plus efficace, et plus proche des besoins réels des Bruxellois. 

  • Selon l’Institut Bruxellois de Statistique et d’Analyse (IBSA, 2021), 32,6 % des Bruxellois(es) n’ont pas de médecin généraliste. La situation est d’autant plus tendue que les médecins généralistes sont surchargés, avec 15 % d’entre eux qui n’acceptent plus de nouveaux patients. 
  • Un senior sur trois déclare être en mauvaise santé et un tiers des habitants de la capitale possède de très faibles connaissances en matière de santé. 
  • 16,0 % des Bruxellois déclaraient avoir dû postposer des soins de santé pour des raisons financières. 
  • 16,3 % des jeunes âgés de 10 à 19 ans souffrent d’un trouble mental, et la consommation d’antidépresseurs chez les 12-18 ans a augmenté de plus de 60 % ces dernières années 

Face à cette situation critique, le MR Bruxelles défend des mesures concrètes pour garantir un accès équitable aux soins et renforcer le système de santé régional. 

La prévention 

La meilleure médecine est souvent celle que l’on n’a pas besoin de dispenser, parce que nous avons su prévenir avant de devoir guérir. La prévention est le premier levier d’une politique de santé efficace. Sans prévention, nous ne faisons que courir après les crises. Bruxelles doit investir dans une véritable culture de la prévention, en agissant dès l’école, dans les entreprises, dans les quartiers, pour promouvoir le bien-être mental, encourager les dépistages précoces, sensibiliser aux maladies chroniques et soutenir les comportements de santé positifs. Mieux prévenir, c’est garantir à chacun une vie plus longue, en meilleure santé, et limiter la pression sur notre système de soins.  

Lutter contre la pénurie de médecins dans certains quartiers 

Les médecins de première ligne jouent pourtant un rôle clé : en assurant la prévention, en orientant les patients et en évitant l’engorgement inutile des urgences. Leur présence sur le terrain est indispensable.  

À Bruxelles, seul un habitant sur deux consulte régulièrement un médecin généraliste avant de se rendre à l’hôpital. Aujourd’hui, près de 15 % des généralistes ne prennent plus de nouveaux patients ou limitent fortement leurs horaires. Cette situation crée des inégalités d’accès aux soins et accroît la pression sur les services hospitaliers. Certaines zones de Bruxelles souffrent d’une grave pénurie de médecins généralistes.  

Le MR propose d’instaurer des incitants financiers et fiscaux pour encourager les jeunes médecins à effectuer leur stage ou leur assistanat dans ces quartiers déficitaires.  

Une priorité : la santé mentale  

La santé mentale doit aussi être pleinement intégrée dans cette approche préventive. Près de 20 % des Bruxellois déclarent un mal-être psychologique. Les jeunes sont de plus en plus touchés : 16,3 % des jeunes âgés de 10 à 19 ans souffrent d’un trouble mental, et la consommation d’antidépresseurs chez les 12-18 ans a augmenté de plus de 60 % ces dernières années.  

La situation est encore plus critique pour les personnes souffrant d’un double diagnostic, c’est-à-dire celles qui cumulent un trouble psychiatrique avec une autre condition complexe, comme une addiction, un handicap ou le sans-abrisme. 

Le MR Bruxelles plaide pour l’augmentation du nombre de services de santé mentale agréés, avec une attention particulière portée aux jeunes et aux personnes en errance. La santé mentale doit devenir une cause nationale, avec des actions concrètes et ambitieuses. 

Renforcer la coopération entre hôpitaux  

Les hôpitaux représentent la dernière ligne de défense du système de santé. Le MR veut promouvoir une politique hospitalière moderne et efficace en encourageant les collaborations entre établissements via des réseaux hospitaliers performants. Nous devons aussi sortir de la gestion à court terme. Le MR propose de développer une vision stratégique des soins hospitaliers à Bruxelles en concertation avec l’ensemble des acteurs du secteur. 

Un appel à l’action 

La santé ne peut être reléguée au second plan. Bruxelles doit se doter d’une politique de santé forte, inclusive et innovante. Bruxelles a besoin d’un Gouvernement le plus rapidement possible afin de prendre les mesures adéquates pour garantir à chaque citoyen un accès équitable à des soins de qualité.