Ces derniers mois, la mise en place de la zone de basses émissions (LEZ) à Bruxelles a suscité de nombreux débats. Initialement prévue au 1er janvier 2025, la généralisation de la LEZ pour certaines catégories de véhicules (notamment les voitures diesel Euro 5 et essence Euro 2) avait été reportée suite à un vote au Parlement bruxellois.
En effet, conscient des défis que l’application de la LEZ représentait pour les Bruxellois, les entreprises et les navetteurs, le Parlement avait adopté un texte fixant le nouveau calendrier au 1er janvier 2027. Ce texte avait d’ailleurs été proposé à l’initiative du MR et voté grâce à une coalition de circonstance avec le PS, les Engagés et l’Open VLD. Ce report avait pour but de permettre à chacun de s’adapter de manière sereine à cette nouvelle mesure, tout en poursuivant les efforts entrepris pour améliorer la qualité de l’air.
Au début de ce mois de septembre, la Cour constitutionnelle a suspendu ce report. Cette décision fait suite à un recours en annulation de plusieurs organisations. Même si l’analyse des conséquences de cette suspension se poursuit, le MR a pris acte de cette décision et la respecte.
Cela étant dit, le MR et ses partenaires restent pleinement mobilisés pour trouver des solutions concrètes pouvant aider les Bruxellois qui ne peuvent pas se conformer à cette législation dans les temps impartis. Le MR note que le gouvernement laissera trois mois de battement entre le premier avertissement aux propriétaires des véhicules concernés (prévu pour le 1er janvier 2026) et l’imposition de sanctions financières (prévues dès le 1er avril 2026) en cas de non-conformité. Ce délai sera aussi utilisé par le parti afin de poursuivre l’étude de nouveaux textes permettant de repousser cette échéance et en accord avec la loi.
Ces actions ne sont pas entreprises contre la transition écologique, nécessaire, mais dans l’intérêt de tous. Si le MR rappelle l’importance qu’il porte à la transition écologique, il souligne aussi qu’elle doit être progressive, réaliste et socialement juste. L’amélioration de la qualité de l’air est une priorité, mais elle ne peut se faire au détriment du quotidien des habitants, des entreprises et des navetteurs.
Le report initial de la LEZ n’était pas qu’un simple délai. Bien au contraire, il représentait une mesure de bon sens, permettant à chacun de se préparer, de renouveler son véhicule si nécessaire et de continuer à vivre et travailler à Bruxelles sans subir davantage de contraintes dans un contexte de mobilité déjà complexe dans notre capitale.
Une transition crédible est une transition qui allie ambition environnementale, équité et réalité sociale. C’est pourquoi le MR continuera de défendre une approche qui place le bien-être des citoyens au cœur de la politique environnementale.
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