Une commune de plus, Molenbeek, vient de tomber entre les mains des communistes. On ne peut pas s’accommoder de la participation au pouvoir d’un tel parti, encore moins en glorifiant les accords de majorité.
Molenbeek, encore plus qu’une autre, mérite beaucoup mieux que les communistes au pouvoir. Commune historiquement libérale et chère à notre cœur, elle est un creuset sociologique bruxellois comme il en existe peu. C’est aussi la commune qui porte le projet de capitale de la culture pour 2030. J’aime Molenbeek, elle devrait être au cœur du redéploiement régional, mais elle est aujourd’hui dirigée par les communistes, comme une expérimentation de la pire sorte. Les molenbeekois méritent tellement mieux.
Marx disait : ‘‘Un pas en avant vaut mieux qu’une douzaine de programmes’’, voila la coeur de la stratégie communiste, la dissimulation du projet pour infiltrer le pouvoir et mieux asseoir leurs positions. Il ne faut pas être dupe ou naïf. Je lis que certains médias se gargarisent de ce qu’ils appellent un projet « social-démocrate ». C’est une honte. Il n’y a rien de social dans le communisme, il n’y a qu’une faillite programmée qui entrainera tout le monde, les plus faibles d’abord, dans un précipice sans nom. Il n’y a rien de démocrate dans une idéologie qui en tous temps et en tous lieux n’a été qu’un cache sexe pour des dictatures autoritaires et sanguinaires.
Je condamne avec la plus grande fermeté cette dédiabolisation d’un parti à l’idéologie moribonde, d’une idéologie responsable de tant de peine, de misère et de morts. Comme nous tous, la presse a des droits, mais elle a aussi des devoirs. A l’ère des réseaux sociaux et des fake-news en tous genres, son devoir est de garantir un travail intellectuel de qualité et une information sans biais, pas de créer les conditions de son accession au pouvoir.