Suite à la présentation de la Déclaration de Politique Générale de la Ministre- Présidente de la COCOF, le chef de groupe MR à la COCOF, Gaëtan Van Goidsenhoven a réagi en séance plénière.
En pleine crise sanitaire, qu’il s’agisse de la mise en œuvre du traçage, des tests, de la gestion du matériel de protection – masques, gel hydroalcoolique –, des campagnes de communication sur les gestes barrières ou encore des campagnes de vaccination relatives à d’autres maladies, toutes ces politiques ont globalement été prises en main par Iriscare ou par d’autres organismes relevant de la Région ou de la COCOM. Assez étonnement, le rôle de la COCOF dans la gestion directe de la crise du COVID a donc été assez mineur.
« On est légitimement en droit de se demander quelle a été la réelle valeur ajoutée de la COCOF », s’inquiète Gaëtan Van Goidsenhoven.
Néanmoins, étant donné la gravité de la situation, les politiques sociales et de la santé vont devoir se déployer pour venir en aide aux personnes les plus fragilisées.
« Les conséquences de la Covid-19 au niveau de la santé mentale se faisant sentir pleinement, et principalement pour les personnes isolées, il est capital que les services d’écoute et de soutien soient pleinement mobilisés » rappelle le chef de groupe.
Pour ce qui concerne les personnes âgées, dans cette période difficile, où certaines d’entre elles demeurent à domicile avec leurs enfants, il est toujours à craindre des cas de maltraitance.
Pour les personnes porteuses de handicap, la période de confinement a été particulièrement éprouvante. Étant donné le contexte, il est à craindre qu’elles se retrouvent à nouveau dans une situation difficile dans les semaines et les mois qui vont suivre. Une attention toute particulière devra donc y être apportée. Il sera également indispensable de soutenir les parents d’enfants porteurs de handicap, pour qu’ils ne se retrouvent pas esseulés en cas de nouveau confinement.
Enfin, plus que jamais, l’enjeu de la formation des demandeurs d’emploi demeure crucial. Les conséquences de la crise ayant un impact négatif sur l’emploi, il s’agit d’anticiper les besoins du marché du travail en formant les Bruxellois de manière adéquate.
« Lorsque la situation se sera apaisée et que nos existences auront retrouvé un cadre de vie plus ordinaire, le groupe MR demandera que les politiques menées par la COCOF dans la cadre de la gestion de crise puissent être évaluées.
Le contexte de résurgence de crise sanitaire appelle plus que jamais à la mobilisation de l’ensemble des forces vives de la COCOF.
Si l’heure n’est pas aux vastes questionnements, mais bien aux mesures d’urgence, nous devrons le moment venu nous interroger sur la plus-value qu’offre encore la COCOF aux Bruxellois », conclut Gaëtan Van Goidsenhoven.