Suppression des plastiques à usage unique : défis et opportunités pour une meilleure consommation et production

La Commission environnement au Parlement bruxellois se penchait ce mercredi sur une proposition de résolution déposée par les Député.e.s du groupe MR : David Weytsman, Aurélie Czekalski, Viviane Teitelbaum et Anne-Charlotte d’Ursel.

Les pouvoirs publics doivent montrer l’exemple et engager les entreprises, tout comme les citoyen.ne.s, vers une société moins dépendante du plastique !

Les Député.e.s du groupe MR s’insurgent: « Ecolo, Groen, PS & Défi disent partager notre ambition mais s’y opposent. Triste attitude! » Cette résolution a été rejetée 6 voix pour et 9 contre.

David Weytsman, Député bruxellois et Chef de groupe MR à la Ville de Bruxelles: « Cette proposition visant à supprimer le plastique à usage unique est une des priorités du Mouvement Réformateur à tous les niveaux de pouvoir. Cette stratégie libérale va bien plus loin que la Déclaration de Politique du Gouvernement bruxellois qui ne se focalise que sur quelques objets en plastique.  C’est un signal fort tant pour les citoyens que pour les entreprises et en particulier pour l’industrie du plastique qui doit se moderniser. Les défis sont aussi importants que les opportunités pour une meilleure consommation et production ! »

Aurélie Czekalski, Députée bruxelloise et conseillère communale à Uccle : « La lutte contre le réchauffement climatique est une priorité majeure des citoyen.ne.s. Nous avons été nombreux au MR à mener ce combat il y a un peu plus d’un an au niveau communal en déposant une motion. Les responsables politiques disposent d’une responsabilité notamment en matière de lutte contre la prolifération des déchets et en particulier des déchets plastiques ».

Récemment encore, la Députée Aurélie Czekalski interrogeait les Ministres du Gouvernement bruxellois concernant les politiques durables mises en place dans leurs cabinets et administrations ainsi que sur le protocole de coopération entre Bruxelles Environnement et les communes bruxelloises visant notamment à mettre en place des formations pour les fonctionnaires. Hormis quelques légers changements (suppression des gobelets jetables, des cuillères en plastique…), il y a encore beaucoup de pain sur la planche afin que les cabinets et les services publics bruxellois réduisent leur empreinte plastique et tendent vers le zéro déchet.

Le problème est mondialement connu. Le plastique inonde notre planète et asphyxie nos mers et nos océans. Chaque année, entre 4,8 et 12,7 millions de tonnes de plastique terminent dans les océans. Selon certaines études, il pourrait y avoir plus de plastique que de poissons d’ici 2050 dans nos grandes étendues bleues. Avec, actuellement, 150 millions de tonnes de plastique dans les océans, ce n’est pas étonnant… En 2017, la production mondiale de plastique était de 348.000.000 de tonnes dont 20% émanant de l’Union européenne.

Pour le MR, une société respectueuse de l’environnement et des générations futures, c’est avant tout une société qui devient plus efficace d’un point de vue énergétique, une société qui tend à ne plus polluer et qui recycle ses déchets.

Cette résolution demandait :

  • de commanditer une étude d’incidence environnementale relative à la production et aux pratiques de consommation des substances plastiques par les Bruxellois ;
  • de supprimer les plastiques à usage unique dans tous les services publics bruxellois en collaboration avec les communes ;
  • de s’engager durablement dans un processus concret de suppression des objets plastiques au sein de toutes les administrations régionales et communales en prévoyant l’insertion dans les cahiers de charges d’une clause fixant l’obligation pour tout soumissionnaire, de privilégier une solution la plus respectueuse de l’environnement ;
  • de mener avec les communes bruxelloises des campagnes de sensibilisation auprès de tous les publics afin de privilégier une consommation durable et responsable notamment concernant l’achat et l’utilisation de bouteilles d’eau à usage unique.