Le Gouvernement bruxellois ne respecte pas la participation citoyenne. En effet, suite à une consultation population pour renommer le tunnel Léopold II, le Gouvernement ne va pas suivre l’avis ressorti de la consultation populaire, à savoir « Annie Cordy ».

Le Gouvernement bruxellois ne respecte pas la consultation populaire

Pour rappel, il y a plusieurs mois, le Gouvernement bruxellois propose de changer de nom du tunnel Léopold II. Pour ce faire, il lance une consultation populaire qui reçoit des milliers de réponses. Cette consultation a pour but de mettre en avant la femme, sous représentée dans l’espace public.

Largement en tête des réponses, une personnalité se dégage : Annie Cordy. Toutefois, le Gouvernement décide de ne pas garder ce nom dans sa shortlist. C’est une forme de mépris pour la culture populaire ainsi qu’un dédain pour la participation citoyenne que le Gouvernement prétend prôner.

Une arrogance intellectuelle du Gouvernement

Le Gouvernement a reçu 13.000 suggestions des citoyens pour le changement de nom. Parmi celles-ci, le nom d’Annie Cordy est arrivé largement en tête. Ne pas retenir ce nom est « d’une violence symbolique inouïe » pour Gaëtan Van Goidsenhoven.

Pour justifier ce refus, le Gouvernement évoque un argument : le nom d’Annie Cordy est inconnu pour beaucoup dans les deux communautés linguistiques. Ecolo-Groen et le PS présentent cela comme une » avancée démocratique importante« . Or, ce n’est pas le cas.

Selon Alexia Bertrand et Gaëtan Van Goidsenhoven, le Gouvernement bruxellois fait preuve d’arrogance intellectuelle en voulant privilégier des noms de femmes au parcours méconnu, ainsi qu’en infantilisant la population. « Comme si celle-ci n’était pas capable de bien choisir et de bien penser ».

La participation citoyenne est absente dans plusieurs domaines

Ce manque de participation citoyenne est présente dans tous les domaines : Plans d’Aménagement Directeur (PAD), commission délibératives, etc. Ces dernières sont notamment instrumentalisées en étant initiées par la majorité parlementaire elle-même, et non par les citoyens comme cela devrait être le cas.

Enfin, les ministres écologistes Alain Maron et Elke Van Den Brandt sont régulièrement pointés du doigt pour leur absence totale de concertation, dans la gestion de la crise sanitaire ou encore en matière de mobilité.