Récemment, le Gouvernement bruxellois, sous la direction de Rudi Vervoort, a décidé d’interdire aux chauffeurs de service de transport (LVC), comme Uber ou Heetch, d’utiliser leur smartphone pour accepter des commandes de courses. Interdire ces chauffeurs à utiliser leur smartphone revient, de facto, à les empêcher de travailler.

Pourquoi une telle interdiction ?

Pour justifier cette interdiction, Rudi Vervoort a appliqué une loi de 1995 qui empêche les chauffeurs de ce type de service d’utiliser des télécommunications. Or, à cette époque, les applications telles que Google et autres technologies n’existaient pas.

2000 personnes sans emploi

En pratiquant de la sorte, c’est 2000 personnes qui se retrouvent dans l’incertitude. Ces 2000 chauffeurs ignorent s’ils pourront travailler ou non demain, et si ils seront ou non sanctionnés.

Visiblement contrariés par cette interdiction, les chauffeurs Uber manifestent dans les rues de Bruxelles à bord de leur véhicule, ce qui crée des embarras de circulation.

Enfin, pour David Weytsman : « Veut-on vraiment être la seule capitale de l’Union européenne à interdire Uber? C’est mauvais pour les travailleurs concernés, pour les consommateurs, pour la mobilité et l’image de Bruxelles. Interdire Uber comme veut le faire le PS n’améliorera même pas la situation des taximen. Les études démontrant que le problème de rentabilité de ce secteur préexistait à l’arrivée d’Uber ».

Réformer pour plus d’égalité

« Une fois de plus, le gouvernement bruxellois oppose entre elles des personnes qui pourraient travailler en harmonie. Il existe en effet deux études commandées par le gouvernement qui expliquent qu’il y a de la place pour tout le monde à Bruxelles. Mieux, avec un vrai plan taxi-LVC, il y a même l’opportunité de créer des emplois nouveaux », poursuit le libéral qui préconise que la réforme à venir mette tout le monde sur un pied d’égalité et qu’on booste le secteur en l’incluant davantage dans la stratégie de mobilité de la Région, notamment en les incluant dans le MAAS.

Pour David Weytsman, il est primordial de réviser la loi afin d’établir un plan mobilité.

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