Depuis plusieurs mois, et ces dernières semaines plus particulièrement, de nombreux experts, parents, acteurs de terrain, représentants du monde politique et citoyens bruxellois évoquent des problèmes de « santé mentale » grandissants.

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Dans le contexte de la crise sanitaire que nous connaissons, sur la base des retours du terrain et de spécialistes, il paraît désormais clair que,

malheureusement, à la vague sanitaire et économique s’ajoutera une troisième vague de crise liée à la santé mentale cette fois, qui pourrait d’ailleurs être bien plus qu’une vague, un véritable tsunami.

Or, les troubles de santé mentale peuvent avoir des répercussions dramatiques sur la vie quotidienne et professionnelle des personnes affectées mais aussi sur leur entourage. Une situation d’autant plus alarmante que, de par son étendue, elle touche de nouveaux « publics » jusqu’ici plutôt épargnés par cette problématique. L’absence de contacts sociaux, l’isolement, les difficultés économiques, les mesures restrictives et les incertitudes quant au futur ne font évidemment qu’aggraver le phénomène.

Tous les spécialistes et acteurs de terrain signalent l’urgence de prendre en compte cette crise affectant la santé mentale de nombreux citoyens et d’en faire une priorité politique. La situation est grave. De très nombreux Bruxellois vivent un état d’auto-confinement psychique.

Dans ce contexte, la présente proposition vise à faire de la santé mentale une cause nationale et doter la Région de Bruxelles-Capitale d’une véritable stratégie en la matière. À cette fin, plusieurs priorités s’imposent, dont celle d’identifier les différents profils touchés par cette crise. Il y a bien sûr les personnes âgées qu’il faut soutenir, qu’elles résident en maison de repos ou à domicile. Il y a les jeunes enfants. Il y a les adolescents et jeunes adultes privés de beaucoup de «premières fois» et de contacts sociaux. Il y a les personnes déjà fragilisées économiquement (migrants, sans- abris, personnes précarisées, …). Il y a enfin de nombreuses personnes, comme les indépendants, qui ne peuvent plus exercer leur profession et qui doivent de surcroit faire face à des pertes économiques graves.

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