Le harcèlement et les violences peuvent toucher tout le monde mais en grande majorité les femmes. Plus de 9 femmes sur 10 ont déjà été confrontées à du harcèlement sexiste dans l’espace public ! Et hélas, seules 3% ont déposé plainte…

Les mesures proposées par le MR

Ces chiffres sont connus! Ils sont inadmissibles ! Parmi les obstacles mis en avant, le sentiment de sécurité détermine dans une large mesure le choix d’utiliser ou non les transports en commun. À côté des priorités liées à la sensibilisation, la prévention et l’aménagement de notre réseau de transport en commun, nous devons aller plus loin dans la lutte contre le harcèlement ! 
David Weytsman et Anne-Charlotte d’ursel plaident pour  :
  • Instaurer, à l’image de ce qui se fait depuis 2015 à la Sûreté régionale des transports d’Ile-de-France, une équipe d’agents spécialisés dans la lutte contre le harcèlement et les agressions sexuelles sous la forme d’une brigade d’intervention rapide.
  • Instaurer une politique d’exclusion du réseau de toutes les personnes condamnées pour harcèlement ! Ces personnes, ces hommes en toute grande majorité, ne sont pas les bienvenus sur notre réseau ! Il faut le dire ! Il faut le faire appliquer.
  • Augmenter, en concertation avec le fédéral, le montant des sanctions. Les sanctions doivent être plus dissuasives pour être plus efficaces.
  • Dès la première dégradation du matériel, imposer les travaux d’intérêt général.
  • Identifier les lieux problématiques via un onglet « Fix my Stib» et sur base des lieux identifiés, renforcer, en collaboration avec les zones de police, la présence policière/agents de sécurité. Instaurer des opérations de contrôle coup de poing, comme dans d’autres villes.
  • Établir un protocole pour les chauffeurs de bus en cas de flagrant délit de harcèlement.
  • Instaurer un arrêt à la demande dans les bus.
Retrouvez toutes les autres propositions notamment en matière de prévention et sensibilisation via ce lien