Latifa Aït-Baala était présente ce mercredi soir sur le boulevard Lemonnier, comme lors des derniers matchs du Maroc. « J’étais présente en tant que citoyenne, pour faire partie des gilets verts », explique elle. Les gilets verts ont vu le jour après le match Belgique-Maroc, pour éviter de nouveaux débordements, en formant une chaîne humaine pour séparer les casseurs de la police, et ainsi éviter tout problème. Les gilets verts avaient également comme objectif de sensibiliser les jeunes dans le quartier Lemonnier.

Minimiser les incidents

Malheureusement, plusieurs casseurs se sont mêlés à la fête.  « Cela nous a surpris », déclare Latifa Aït-Baala, qui est particulièrement triste du dénouement de la soirée. « La violence a directement éclaté alors qu’il n’y avait pas de raison d’en arriver là, il faut être fier du parcours historique réalisé par le Maroc. » La députée bruxelloise souhaitait mettre l’accent sur les prestations marocaines. « Tout le monde a montré l’exemple, les joueurs, les supporters, le peuple marocain. Pourquoi à Bruxelles cela foire ? » peste elle.

« La sensibilisation fonctionne auprès de certains jeunes, mais quand il y a un effet de masse, la violence – que je ne comprends pas – s’intensifie, c’était le cas ce mercredi soir », regrette la gilet vert, qui précise qu’il n’y avait pas que des jeunes présents. « certaines personnes souhaitaient s’en prendre aux forces de l’ordre et ont profité de l’événement. »