Mesdames, messieurs les Ministres,
Mesdames, Messieurs, les Parlementaires,
Mesdames, Messieurs les mandataires locaux,

Cher GL, notre Président,
Chère Julie, ma Présidente,

Chères amies,
Chers amis,

Bonsoir et bienvenue !

En chemin pour me rendre dans cette magnifique salle de La Madeleine, et alors que j’admirais la collection automne-hiver 2022-2023 des blocs de béton du gouvernement bruxellois, je me suis rappelé que ma résolution principale de cette année était –  outre de tout faire pour gagner les élections en 2024 – de dire plus souvent merci.

C’est en fait un peu égoïste parce que vous savez, quand vous êtes dans l’opposition à Bruxelles et que chaque jour vous rongez votre frein face aux chiffres du chômage ou des salaires à vie de certains hauts fonctionnaires parachutés, vous avez besoin d’espoir et d’optimisme pour tenir le coup.

Et du coup, vous verrez que dire merci est une résolution magique qui vous apporte espoir et optimisme :  vous verrez, dites-le avec le sourire et regardez celui que vous faites naître chez la personne à qui vous le dites.

Du coup, égoïstement, mais aussi pour se donner à toutes et tous espoir et optimisme, une fois n’est pas coutume, je voudrais d’abord commencer par les remerciements cette année – qui sont un peu une autre manière de souhaiter les vœux – et remercier une personne qui incarne l’espoir, qui nous a toutes et tous impressionnés par sa force de travail, ses compétences et sa défense de nos valeurs malgré des années ô combien compliquées pour elle : Sophie, merci !

Au MR, à Bruxelles, on a la chance d’avoir des femmes d’exception. Dans le parti frère aussi d’ailleurs. Je pense aussi à Hadja, Valérie…

Merci à tous les collègues du parlement, qu’il soit régional, fédéral ou européen. Les amis, chaque jour vous démontrez qu’une autre voie est à portée de main – merci à vous !

Vous savez au MR, on a aussi des hommes d’exception. Merci à nos bourgmestres, Vincent, Boris, Frédéric. Merci à vous les gars, vous n’imaginez pas le nombre de mandataires autour de vous qui en ce moment ont l’espoir de marcher dans vos pas libéraux.

Merci à vous, sympathisants, militants, membres, mandataires qui vous mobilisez déjà comme jamais, sous la pluie, le week-end, pour porter votre projet dans vos communes. Vous donnez un espoir phénoménal à ce parti, à Bruxelles.

Merci à notre président, qui ne retient pas ses efforts pour nous faire gagner – jusqu’à en piquer mon morceau de galette des rois la semaine passée où se trouvait la fève, tout ça pour pouvoir porter la couronne ne 3ème fois consécutive. La vérité a ses droits !

Merci aux collaborateurs de l’ombre qui me permettent d’être devant vous ce soir.

Merci à Julie, sans qui tout ça, sans qui tout moi ne serait pas.

Pourquoi je tente d’entamer ces voeux sur une touche d’espoir, d’optimisme et de joie ?

Parce que – dans la reconquête de Bruxelles, qui est notre mission – cet optimisme qui nous anime va être testé. Va être challengé. Va être attaqué.

1/ Il va d’abord être challengé face aux constats qui sont ceux de Bruxelles

Et il y a une chose sur laquelle toutes les Bruxelloises et tous les Bruxellois sont d’accord – ces constats, ils ne sont pas le bilan des Libéraux puisqu’on est dans l’opposition depuis bientôt 20 ans.

– le fait que bruxelles ait un des taux de chômage les plus élevés d’Europe – on peut dire tout ce qu’on veut mais c’est pas nouS
– un des taux de pauvreté les plus élevés d’Europe – idem
– 40 000 personnes qui quittent chaque année – idem
– 3000 entreprises qui leur emboitent le pas – idem
– un communautarisme de certains qui brise le vivre ensemble que devrait être cette région aux 183 nationalités – idem
– une mobilité imaginée par des donneurs de leçons et faite de bloc de béton qu’on a appelée good move – c est pas nous
– Une crise budgétaire où on a triplé la dette en 10 ans et où le déficit est passé de 150 millions à 2 milliards – c’est pas nous.

Et je le dis toujours très clairement – pas à vous – mais peut-être certains dehors : si par le plus grand des hasards, ces constats ne vous choquent pas : ne votez pas pour nous.

2/ non, ne votez pas pour nous parce que si nous gagnons – et c’est bien là que notre optimisme sera aussi mis à mal – notre victoire sera une promesse différente des autres : celle de remettre au centre de notre capitale des valeurs fortes : l’émancipation par le travail, la méritocratie et la fin de l’assistanat.

Tout le monde mérite sa chance : de Cureghem à Fort J, de Stockel à Ribeaucourt, nous garantirons à chacun une égalité des possibles, une égalité des droits mais aussi et surtout l’égalité des devoirs. D’une part, chacun doit pouvoir entreprendre, trouver un job qu’il aime, réussir sa vie comme il l’entend. D’autre part, nous n’accepterons aucune excuse venant de ceux qui parfois expriment leurs émotions en cassant et en transgressant les lois.

En fait, ce que je veux dire à tous les travailleurs et travailleuses, entrepreneuses et entrepreneurs, et celles et ceux qui veulent bosser : tenez bon, on arrive !

Et à tous les casseurs, fauteurs de trouble, délinquants : baissez d’un ton, montez le son et écoutez nous bien : on arrive –

Et quand je parle de la valeur travail, je ne le dis pas pour faire bien face à vous, je le dis parce que c’est grâce à cette valeur que je suis devant vous ce soir : petit-fils d’une aide-ménagère qui travaillait derrière les hauts fourneaux de Cockerill, fils d’une aide-soignante : je sais que c’est le travail qui émancipe, je sais que c’est le travail qui permet d’ouvrir le champ des possibles, et je sais que quand nous mettons au cœur de notre raisonnement la valeur travail, nous posons en réalité la bonne et seule question: nos enfants, vivront-ils mieux ou moins bien ?

Les amis, en 2024 c’est ce choix que les Bruxellois et les Belges auront à faire. Quand les électeurs auront en main leur bulletin de vote à Bruxelles, ils ne feront pas un choix entre une beaucoup trop de partis et beaucoup trop de candidats, non. Ils feront un choix entre poursuivre ce qui est fait depuis 20 ans … ou ouvrir cette nouvelle ère que Bruxelles attend.

bxl yeux tête ? Fier de bxl – pas de bashing

Parce que : regardons en face ce que nous propose ce gouvernement : c’est une supercherie à grande échelle.

Pour eux, quel que soit le problème, ils ont toujours les trois mêmes solutions : I/ on crée un organisme public qui se révèlera probablement inefficace, II/ on subventionne à tout va des asbl sans vraiment contrôler leur utilité et puis si ça ne marche pas, III/ on dira que c’est de la faute du fédéral.

On a le droit a quelques variantes parfois, certaines asbl ont des kickers d’autres pas, certains sujets ont le droit à de beaux blocs de béton, d’autres pas, certains fonctionnaires ont des salaires à vie d’autres pas.

Je terminerai avec un dernier élément.  Nous avons longtemps eu une chose, une unique chose à envier à ces partis : la culture du terrain et du compagnonnage.

C’est ce que nous faisons de plus en plus, mais si nous voulons gagner il faut y aller encore plus fort. Je sais que nous entrons dans une année électorale et que pour la plupart, nous savons tous où nous aimerions être en 2024, sur quelle place, dans quel rôle.

Nous savons ce que le parti peut faire pour nous. Pensons surtout à ce que nous pouvons faire pour le Parti mais surtout pour Bruxelles.

Ce sera dur, mais c’est notre seule façon de gagner en 2024. Après 20 ans dans l’opposition, la victoire ne se décrète pas, elle se construit.

Ce soir, vous l’aurez remarqué, j’ai mis des baskets. Parce que Bruxelles a besoin d’un patron qui quitte ses pantoufles et qui se met à bosser.

Bruxelles a besoin de bosser

Bruxelles a besoin de responsabilité

Bruxelles a besoin d’humanité

Bruxelles a besoin de baskets.

Bruxelles a besoin de réformes et donc d’un mouvement…

Bruxelles a besoin de vous !

Vous êtes tout ce que je souhaite de plus précieux à Bruxelles en 2023 – pour ça, bonne année, bonne santé… et en route vers la victoire.