Ce vendredi, le parlement bruxellois débattait du projet du gouvernement sortant (PS-Ecolo-Défi) visant notamment à pérenniser des mesures de sobriété énergétique mises en place au moment de la crise de l’énergie. Au menu : l’interdiction des chaufferettes sur les terrasses, obligation de fermer les portes des commerces et d’éteindre les lumières pendant la nuit.

Pas du ressort des affaires courantes

Clémentine Barzin et Aurélie Czekalski ont marqué très tôt leur opposition : de telles mesures ne sont pas du ressort d’un gouvernement en affaires courantes, elles devraient être évaluées dans un cadre global de mesures d’accompagnement et de soutien aux indépendants de notre région, et, surtout, les commerçants, qui subissent encore les effets des crises, n’ont pas besoin de nouvelles contraintes.

Manque de concertation

Autre critique, le manque de concertation par le gouvernement. C’est pourquoi, avec Ludivine de Magnanville, Le Groupe MR a rencontré les fédérations ces derniers jours pour voir comment on pouvait tenter d’assouplir le texte. C’est dans ce cadre que la fédération Horeca, représentée par son président Matthieu Léonard, a défendu un amendement concernant l’interdiction des chaufferettes, afin de lever cette interdiction pour les chaufferettes électriques, moins émettrices de gaz à effets de serre.
Grâce à son travail de conviction, soutenu par notre travail parlementaire, cette proposition a obtenu une majorité de votes hier soir. Conclusion : les chaufferettes au gaz seront autorisées jusqu’en juin 2026, au-delà les chaufferettes électriques pourront continuer à être utilisées.
Le MR aurait préféré retirer toutes ces dispositions de contraintes mais nous n’avions pas réussi à obtenir de majorité à ce sujet en commission il y a 10 jours. Aujourd’hui, c’est néanmoins à un assouplissement très concret que nous avons pu aboutir pour les cafés et restaurants. Bravo à l’Horeca bruxellois pour cette avancée!